Centre Médical de Pneumologie

Tests de sommeil

Fatigue au réveil, éveils multiples, mal de tête le matin, ronflements… Et si votre sommeil non réparateur était causé par un trouble respiratoire du sommeil, comme l’apnée du sommeil?

Pourquoi c’est important de réaliser des tests de sommeil?

Saviez-vous que près de 20 % de la population souffre d’apnée obstructive du sommeil? Il s’agit sans contredit du trouble respiratoire du sommeil le plus fréquent. Toutefois, il en existe plusieurs autres qu’on ne doit pas négliger. Pensons entre autres à l’hypoventilation nocturne, aux troubles respiratoires centraux (quand le cerveau oublie de donner le signal de respirer) et aux ronflements isolés.

Même si les ronflements constituent le principal symptôme de la majorité des troubles respiratoires du sommeil, d’autres signes, bien moins évidents, peuvent également se manifester. Par exemple :

Les troubles respiratoires du sommeil peuvent entraîner bien plus que ces symptômes dérangeants. S’ils ne sont pas diagnostiqués et traités, ils peuvent augmenter les risques de souffrir de certaines maladies comme l’hypertension artérielle, le diabète, l’arythmie cardiaque et les problèmes de santé mentale comme la dépression. Ils peuvent aussi causer des infarctus, des AVC, des accidents de la route ainsi que des problèmes relationnels, que ce soit au travail ou à la maison. Enfin, ils peuvent même multiplier les risques de complication après une chirurgie.

Passer des tests de sommeil permettra à votre médecin ou à votre pneumologue d’identifier le trouble dont vous souffrez et de mettre en place les mesures pour le contrôler. Ainsi, les symptômes qui vous indisposent s’atténueront, de même que les risques qui y sont associés.

Test de polygraphie cardiorespiratoire du sommeil (PCRS)

Ce test est parfois appelé polysomnographie simplifiée ou polysomnographie ambulatoire. Il sert à mesurer le taux d’oxygène dans le sang, le pouls, l’entrée d’air dans les poumons, les mouvements thoraciques et abdominaux, les ronflements et la position pendant la nuit. Grâce à ces mesures, il permet de diagnostiquer les anomalies de la respiration pendant le sommeil.

Pendant votre sommeil, un appareil enregistre toutes les données mesurées.

Ce test est réalisé à la maison et un inhalothérapeute vous aura préalablement expliqué le fonctionnement de l’appareil.

Vous aurez également à remplir un court questionnaire de sommeil le lendemain matin, au réveil.

Dans la mesure du possible, assurez-vous de garder les mêmes habitudes concernant votre sommeil, l’heure du coucher ou la position dans laquelle vous dormez, par exemple. Ainsi, les résultats seront plus représentatifs d’une nuit de sommeil habituelle.

Vous devrez retourner l’appareil le lendemain. Les données seront alors extraites et acheminées à un pneumologue qui procédera à l’analyse des données et la rédaction d’un rapport.

Le rapport de l’examen sera ensuite envoyé au médecin qui a demandé le test. Si vous le désirez, vous pourrez également prendre rendez-vous au Centre médical de pneumologie pour en discuter avec un pneumologue.

Notez qu’il arrive parfois que certaines mesures soient de qualité sous-optimale. Si c’est le cas, nous vous proposerons alors de répéter l’examen sans frais afin d’obtenir les données les plus fiables possible.

Il arrive parfois que l’appareillage soit inconfortable et que la qualité du sommeil en soit affectée. Ceci sera bien sûr pris en considération dans l’évaluation faite par votre pneumologue.

Ce test est très pratique, puisqu’il est simple d’installation et peut se faire à votre domicile. Par contre, il comporte certaines limites. En effet, il ne mesure pas l’activité cérébrale et les mouvements des jambes. Il peut donc manquer certaines anomalies du sommeil qui peuvent être significatives. Ainsi, si votre polygraphie cardiorespiratoire du sommeil s’avère normale, mais que vous souffrez de symptômes suggestifs d’un trouble du sommeil, nous vous encourageons à valider avec votre médecin ou votre pneumologue la pertinence de réaliser d’autres tests plus approfondis.

Test de saturométrie (oxymétrie) nocturne

Ce test mesure le niveau de saturation en oxygène dans le sang pendant le sommeil. Il sert à caractériser les baisses d’oxygène (désaturations) pendant le sommeil. Comme il ne s’agit pas d’un test diagnostique pour évaluer un trouble de sommeil, il ne devrait pas être utilisé pour établir un diagnostic. On l’utilise plutôt comme outil de suivi, dans certains cas, pour s’assurer de l’efficacité des traitements.

Pendant votre sommeil, vous portez un appareil au bout du doigt qui mesure votre saturation en oxygène et votre pouls.

Ce test est réalisé à la maison et un inhalothérapeute vous aura préalablement expliqué le fonctionnement de l’appareil.

Vous aurez à remplir un court questionnaire de sommeil le lendemain matin, au réveil.

Dans la mesure du possible, assurez-vous de garder les mêmes habitudes concernant votre sommeil, l’heure du coucher ou la position dans laquelle vous dormez, par exemple. Ainsi, les résultats seront plus représentatifs d’une nuit de sommeil habituelle.

Si vous utilisez un appareil pour dormir, comme un CPAP ou une orthèse d’avancement mandibulaire, il est possible que nous vous demandions d’utiliser cet appareil lors de l’examen.

Vous devrez retourner l’appareil le lendemain. Les données seront alors extraites et acheminées à un pneumologue qui procédera à l’analyse des données et la rédaction d’un rapport.

Le rapport de l’examen sera ensuite envoyé au médecin qui a demandé le test. Si vous le désirez, vous pourrez également prendre rendez-vous au Centre médical de pneumologie pour en discuter avec un pneumologue.

Notez qu’il arrive parfois que certaines mesures soient de qualité sous-optimale. Si c’est le cas, nous vous proposerons alors de répéter l’examen sans frais afin d’obtenir les données les plus fiables possible.

En général, l’appareillage est peu encombrant et n’a pas d’effet significatif sur le confort pendant la nuit.

Il n’y a pas d’effets secondaires significatifs.

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