EN
L’endoscopie respiratoire est une intervention durant laquelle une sonde à fibres optiques (endoscope) est insérée dans vos voies aériennes.
Le Centre médical de pneumologie est fier d’être la première clinique au Québec à offrir la bronchoscopie au privé!
La bronchoscopie consiste à utiliser une petite caméra, d’environ 5 mm de diamètre, qui explore la trachée et les bronches. Elle permet entres autres d’explorer les voies aériennes à la recherche de lésions ou de sources de saignement. Elle permet également de recueillir un échantillon de sécrétions à la recherche de microbes ou des cellules pour les analyser. Elle peut aussi servir à réaliser une biopsie, à aspirer des sécrétions qui nuisent à la respiration ou à extraire un corps étranger.
Vous serez d’abord dirigé vers un endroit calme pour vous changer et vous préparer à l’examen. Le médecin vous rencontrera pour discuter de la procédure et répondre à toutes vos questions. Par la suite, l’infirmière effectuera une collecte d’information et vous installera un cathéter intraveineux, généralement sur le bras.
Une fois dans la salle d’endoscopie, un anesthésiant local sera appliqué au niveau de votre nez et de votre gorge. Vous recevrez ensuite une sédation (calmant) qui servira à vous détendre et à diminuer la toux qui peut être associée à l’examen.
Il ne s’agit pas d’une anesthésie (comme pour une chirurgie). En effet, vous aurez l’impression d’être gelé, mais vous pourrez respirer et avaler normalement.
Puis, avant de débuter l’examen, votre pneumologue insérera un protecteur buccal entre vos dents, si le tube est introduit par la bouche.
Le pneumologue réalisera l’examen à l’aide d’un endoscope souple, c’est-à-dire un petit tube flexible de 5 mm de diamètre environ. L’endoscope comprend :
La plupart du temps, il est plus confortable d’introduire le bronchoscope par le nez. Selon votre préférence ou au besoin, il est également possible de l’introduire par la bouche. Le scope est alors dirigé à l’arrière de la gorge, puis à travers les cordes vocales vers la trachée et les bronches.
La durée moyenne de la bronchoscopie, à partir de la sédation jusqu’au retrait du bronchoscope, est de 15 minutes environ. Toutefois, le temps d’intervention varie selon les trouvailles et les analyses à effectuer.
Un membre de l’équipe médicale vous contactera quelques jours avant votre bronchoscopie pour vous donner toutes les informations nécessaires. Voici les principales recommandations à respecter.
La veille de l’examen :
La journée de l’examen :
Après l’examen, vous passerez un moment en salle de réveil, le temps que la sédation cesse de faire effet. La période de surveillance minimale est de 30 minutes après la dernière dose de sédation, mais peut varier selon la situation.
Vous pourrez ensuite quitter avec votre accompagnateur qui vous reconduira chez vous. Si vous recevez de la sédation, la présence d’un accompagnateur est obligatoire pour des raisons de sécurité.
Ne conduisez aucun véhicule et ne prenez aucune décision importante les 24 heures suivant l’examen.
Votre gorge mettra entre 30 et 45 minutes à dégeler. Pour éviter les risques d’étouffement, pendant les 2 heures qui suivent l’examen, évitez de boire, de manger et de fumer. Le temps nécessaire pour dégeler la gorge varie d’une personne à l’autre et peut prendre jusqu’à 4 heures. Nous vous conseillons donc d’être prudent lors de la reprise des aliments par la bouche.
Avec une bonne préparation et un environnement adéquat, la grande majorité des bronchoscopies sont très bien tolérées.
Les effets secondaires les plus fréquents pendant l’intervention sont la toux et le réflexe nauséeux (haut-le-cœur causé par une stimulation de la base de la langue). L’anesthésie locale, la sédation et l’introduction du scope par le nez diminuent considérablement ces symptômes.
Il est également possible de faire de la fièvre dans les 24 heures suivant l’intervention. Cette fièvre devrait disparaître par elle-même et peut être traitée par de l’acétaminophène en vente libre (Tylenol).
Les autres complications sont rares et dépendent notamment des interventions effectuées. Ces complications peuvent être regroupées en grandes catégories :
Avant d’obtenir votre consentement pour la procédure, le pneumologue discutera avec vous des risques et des bénéfices de l’intervention et répondra à toutes vos questions. Bien sûr, si une complication devait arriver, des mesures appropriées sont en place pour la gérer.
Si vous souffrez de l’un de ces symptômes dans les jours suivant la bronchoscopie, communiquez immédiatement avec nous pour une évaluation plus approfondie :
L’échographie endobronchique, plus souvent appelée EBUS, consiste à prélever des tissus autour de la trachée et des bronches. Grâce à une caméra et à une sonde d’échographie miniatures, le pneumologue peut voir de l’autre côté des bronches et de la trachée, évaluer les ganglions ou autres tissus anormaux et prendre un échantillon.
On l’utilise principalement dans l’évaluation des cancers pulmonaires et autres maladies qui affectent les ganglions dans le thorax.
Pour commencer, le pneumologue procèdera à une bronchoscopie.
Ensuite, l’EBUS sera introduit dans vos voies aériennes et le pneumologue prendra le temps d’évaluer toutes les zones pertinentes à votre situation. Cette portion d’échographie permet d’avoir une image plus claire des zones autour de vos voies aériennes.
Finalement, des échantillons (appelés cytoponctions) des ganglions ou autres tissus pertinents sont prélevés et acheminés à un laboratoire pour analyse. Le nombre d’échantillons dépend de la condition qui est investiguée et des trouvailles pendant l’examen.
Durée usuelle de l’échographie endobronchique (EBUS): 30 à 45 minutes
Un membre de l’équipe médicale vous contactera quelques jours avant votre échographie endobronchique pour vous donner toutes les informations nécessaires.
Selon votre situation, nous pourrions vous demander d’arrêter certains médicaments dans les jours avant l’intervention.
Voici les principales autres recommandations à respecter.
La veille de l’examen :
La journée de l’examen :
Après l’examen, vous passerez un moment en salle de réveil, le temps que la sédation cesse de faire effet. La période de surveillance minimale est de 30 minutes après la dernière dose de sédation, mais peut varier selon la situation.
Vous pourrez ensuite quitter avec votre accompagnateur qui vous reconduira chez vous. Si vous recevez de la sédation, la présence d’un accompagnateur est obligatoire pour des raisons de sécurité.
Ne conduisez aucun véhicule et ne prenez aucune décision importante les 24 heures suivant l’examen.
Votre gorge mettra entre 30 et 45 minutes à dégeler. Pour éviter les risques d’étouffement, pendant les 2 heures qui suivent l’examen, éviter de boire, de manger et de fumer. Le temps nécessaire pour dégeler la gorge varie d’une personne à l’autre et peut prendre jusqu’à 4 heures. Nous vous conseillons donc d’être prudent lors de la reprise des aliments par la bouche.
En l’absence d’échantillonnage de tissus, les risques associés à l’échographie endobronchique sont les mêmes que ceux de la bronchoscopie, qui est bien tolérée dans la grande majorité des cas.
L’échantillonnage de tissus (cytoponction) comporte ses propres risques, qui demeurent toutefois extrêmement faibles. Les complications potentielles sont :
Bien sûr, si une complication devait arriver, des mesures appropriées sont en place pour la gérer.
Comme pour la bronchoscopie, si vous souffrez de l’un de ces symptômes dans les jours suivant l’intervention, communiquez immédiatement avec nous pour une évaluation plus approfondie:
Mettre mon expertise au profit de mes patients et répondre à tous leurs besoins en santé respiratoire, voilà ce qui m’a motivé à fonder le Centre médical de pneumologie. Toujours à leur écoute, je m’adapte à leur réalité en leur proposant des plans de soins, des investigations et des enseignements personnalisés.
Reconnue pour mon entregent et mon esprit d’équipe, je valorise à la fois des soins de qualité empreints d’humanité et l’optimisation des processus afin d’améliorer en continu la qualité des services offerts.
L'inhalothérapeute est une professionnelle de la santé spécialisée en soins cardiorespiratoires. Grâce à ses connaissances, et sous la supervision médicale de Dr. Hobeika, elle peut effectuer des tests de souffle, des tests de sommeil et des test d'allergie. Elle peut également participer à plusieurs facettes de la prise en charge de patients atteints de problèmes respiratoires.
L'infirmière joue un rôle central dans la collecte de données, l'évaluation et la coordination des soins respiratoires. Son expertise lui permet également d'offrir de l'enseignement et des conseils à nos patients. C'est également elle qui effectue les prises de sang ou autres analyses.
Nous consulter, c’est compter sur une équipe multidisciplinaire dévouée et expérimentée qui a une seule priorité : vous offrir des services d’excellence et vous outiller pour que vous preniez soin de votre santé respiratoire.
Tous droits réservés – Centre médical de pneumologie | Politiques de confidentialité
Réalisation site Web – Cobbox